À la suite de la crise sanitaire du mois de mars 2020 qui a touché la France et beaucoup d’autres pays, et face à la pénurie de masques chirurgicaux pour protéger la population, mais aussi tous les acteurs du sanitaires, Maskareignes a vu le jour et propose des protections individuelles fabriquées sur l’île de La Réunion : les masques chirurgicaux Type IIR.
Il faut savoir que lorsqu’une personne respire, parle, tousse, éternue, etc., elle rejette plus au moins une grande quantité de gouttelettes sécrétées par les muqueuses de la bouche et du nez. Ces gouttelettes s’évaporent rapidement et laissent des particules en suspension dans l’air. La majorité de ces particules présentent un diamètre compris entre 0,5 et 12 μm ; les plus grosses gouttelettes, en particulier, peuvent contenir des micro-organismes. Les particules qu’elles contiennent peuvent ensuite se propager dans l’air vers un site sensible, comme une plaie ouverte due à une opération ou un équipement stérile. Les masques chirurgicaux destinés à être utilisés dans les salles d’opération et les établissements de santé présentant des exigences similaires sont conçus pour protéger l’environnement de travail, et non le porteur du masque.
C’est pourquoi le port du masque est recommandé en cette période d’épidémie, et que beaucoup d’acteurs du sanitaire s’en munissent pour éviter les contaminations
Pour comprendre le processus de fabrication, oublié depuis tant d’années parce que délocalisé pour réduire les coûts, Maskareignes vous montre les coulisses de sa salle blanche et vous explique sa production !
Les masques chirurgicaux Type IIR de Maskareignes sont composés de trois couches non-tissées : une couche supérieure bleue, une couche inférieure transparente et une couche blanche à l’intérieur, le meltblown, qui constitue le matériau filtrant.
Le tissu à positionner en premier dans la machine est le tissu blanc, qui sera à l’intérieur du masque, entre les deux autres couches ; en second vient se poser le meltblown, qui sera la matière filtrante de toutes les bactéries ; puis en dernier, la couche supérieure bleue.
Une fois les 3 couches superposées, la machine forme 3 plis, qui permettront d’adapter le masque sur le visage.
Ensuite, un barrette nasale métallique recouverte de plastique est insérée, ce qui permettra d’ajuster le masque au niveau du nez. Cette partie est ensuite soudée pour recouvrir la barrette. La composition est ensuite découpée à la taille d’un masque et est positionnée pour que les deux élastiques, sans latex et en nylon élasthanne, soient soudés sur les côtés, pour permettre la fixation du masque sur le visage.
Ensuite, un contrôle qualité de chaque produit est effectué, puis les masques sont conditionnés et envoyés chez les clients, situés sur l’île de La Réunion, mais aussi dans l’Océan Indien. À terme, les masques pourront également être exportés en métropole, dans les Dom-Tom mais aussi en Europe.
Les masques de Maskareignes ont été testés par des laboratoires certifiés et ont validé tous les critères de qualité du masque IIR (respirabilité, filtration, résistance aux projections, etc.).
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